Quand la levée de fonds communautaire booste la réindustrialisation européenne : 300 ambassadeurs et près d’un million levé pour Anodine

A VPN is an essential component of IT security, whether you’re just starting a business or are already up and running. Most business interactions and transactions happen online and VPN

Anodine, startup deeptech incubée au Tarmac remplit presque 200% de son objectif avec près d’un million d’euros levés en campagne de financement communautaire. Résultat ? Près de 300 actionnaires embarqués dans l’aventure, devenus autant d’ambassadeurs déterminés à soutenir une révolution : les électrodes éco-conçues et rechargeables pour le traitement de l’eau.

Une innovation qui change la donne dans le traitement de l’eau

Le traitement de l’eau par électrolyse s’impose aujourd’hui comme une solution incontournable : dépollution des PFAS, traitement des eaux de consommation, piscines… Mais derrière cette technologie se cachent deux problèmes bien connus :

  • Une dépendance quasi totale à l’Asie pour la fabrication des électrodes.
  • Un énorme gaspillage : au bout de 3 à 4 ans, il faut remplacer tout le module, alors que seules les plaques de titane sont usées.

Pour faire un parallèle, c’est un peu comme si on jetait toute l’imprimante quand la cartouche est vide. Absurde ? Oui. Habituel ? Aussi.

C’est pour lutter contre ce gaspillage planétaire et briser le lien de dépendance monopolistique qu’Anodine entre en scène. Trois docteurs issus de l’Université Grenoble Alpes, multiprimé (prix Deep Impact ; I-lab ;…) ont mis au point un procédé permettant de créer des électrodes rechargeables, avec une utilisation réduite de métaux rares et produites localement. Une première mondiale.

Cette innovation rend possible une production plus durable, souveraine et compétitive, ouvrant la voie à la réindustrialisation de la filière en France.

Produire en Europe, à un coût compétitif

Aujourd’hui, la fabrication asiatique repose majoritairement sur un recouvrement manuel des plaques de titane. Un procédé qui coûte de la main-d’œuvre… et du sol industriel.

Anodine a développé une machine capable d’industrialiser le recouvrement via un ingénieux processus de trempage. Résultat :

  • productivité accrue,
  • économies d’espace,
  • coûts maîtrisés,
  • production européenne viable.

Un premier prototype fonctionne déjà, et la levée de fonds permettra d’investir dans une version plus performante pour atteindre un objectif ambitieux : 200 000 électrodes produites par an et l’installation durable d’un futur leader européen du secteur.

Accompagner l’industrie vers un modèle circulaire

Changer des habitudes industrielles ne se fait pas sur un claquement de doigts. Anodine l’a bien compris et propose un panel d’offres adaptées aux fabricants d’électrolyseurs :

  1. Plaques de titane revêtue100 % en France, pour sécuriser les chaînes d’approvisionnement et renforcer la souveraineté industrielle.
  2. Reprise et recharge des plaques usagées, pour réduire drastiquement les déchets.
  3. Modules complets à plaques détachables, compatibles avec un modèle entièrement rechargeable.

L’entreprise propose aussi une analyse de performance des électrodes, disponible en prestation ou via un kit clé en main intégré chez le client.

Un positionnement stratégique qui vient challenger un marché dominé par deux géants mondiaux.

Une traction déjà internationale

En 2025, Anodine a déjà testé sa technologie auprès de 7 clients répartis en France, Allemagne et Australie. Et 2026 s’annonce musclée :

  • objectif : 40 000 plaques vendues,
  • nouveaux marchés en approche : Espagne, Belgique, Portugal, États-Unis,
  • une équipe passée de 3 à 7 personnes, avec de nouvelles embauches à venir.

En 2027, Anodine vise d’atteindre 2,5 millions de chiffre d’affaires et la rentabilité.

L’objectif est ambitieux et affiché : devenir un leader européen de l’upcycling d’électrodes !

Une levée de fonds qui mise sur l’intelligence collective

Avec 200% de l’objectif réalisé, Anodine s’inscrit dans les success story du Crowd Equity.

Pour Damien Mouchel dit Leguerrier, co-fondateur d’Anodine, le choix était évident :
« La levée de fonds communautaire, c’est un formidable moyen de permettre à des particuliers de participer à moindre risque à la réindustrialisation d’un territoire et à la création d’emplois ! »

Ces 300 nouveaux soutiens ne se contentent pas d’injecter des fonds : ils créent un véritable réseau d’ambassadeurs. Une dynamique qui donne des ailes à l’équipe :
« 300 personnes qui nous font confiance, ça nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes ! »

Cette levée participative sera complétée de financements bancaires et de subventions permettant de boucler ce premier tour de financement à près de 3 millions d’euros qui permettront d’investir dans une première ligne de production pilote et financer des recrutements.

Cette opération confirme une tendance de fond : le modèle Crowd Equity s’impose comme une solution pertinente pour financer des technologies industrielles d’avenir.

Une manière moderne, ouverte et engagée de soutenir la réindustrialisation locale et les solutions durables.

Besoin d'un accompagnement ?