Aborder les conflits pour mieux développer sa posture de leader [Atelier Tarmac]

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Dans un monde professionnel où les tensions sont inévitables, savoir les apprivoiser peut faire toute la différence. C’est le postulat de l’atelier « Aborder les conflits pour mieux développer sa posture de leader », organisé au TARMAC, l’incubateur tech de Meylan. Animée par Delphine Bressy Ransch, avocate-médiatrice et formatrice expérimentée, cette session a réuni 13 entrepreneurs, managers et porteurs de projets pour décrypter les mécanismes des conflits et en faire un levier de croissance.

Des conflits, une réalité à décoder

« Notre personnalité, notre éducation, nos valeurs influencent notre manière de réagir face aux désaccords », introduit Delphine Bressy Ransch en ouverture. Loin d’être des obstacles, les conflits sont des systèmes dynamiques, révélateurs des enjeux relationnels et organisationnels. Mais encore faut-il savoir les analyser.

L’atelier a débuté par un autodiagnostic permettant à chacun d’identifier son style de gestion des conflits parmi cinq approches :

  • L’affrontement, souvent perçu comme agressif, peut pourtant être une force pour les leaders, à condition d’être maîtrisé.
  • L’accommodation, qui privilégie la paix sociale, mais risque de laisser les problèmes non résolus.
  • L’évitement, utile pour gagner du temps, mais dangereux s’il devient systématique.
  • Le compromis, solution pragmatique, mais parfois superficielle.
  • La résolution de problème, seule méthode pour traiter les conflits en profondeur et restaurer la confiance.

Comme vous l’aurez compris, « Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, mais des choix adaptés aux circonstances », souligne Delphine Bressy Ransch.

Émotions et besoins : le cœur de la résolution

Contrairement aux idées reçues, les conflits ne naissent pas seulement de désaccords factuels. « Une phrase anodine peut être vécue comme une agression selon l’état émotionnel de chacun », explique la médiatrice. D’où l’importance de nommer les émotions pour désamorcer les tensions.

L’atelier a mis en pratique des outils concrets, comme la Communication Non Violente (CNV), pour distinguer :

  • Les besoins (ex. : respect, reconnaissance)
  • Les demandes (ex. : « Je veux que tu fasses ceci »)

« Une émotion non exprimée est une bombe à retardement », résume un participant. La médiation, en ce sens, joue un rôle clé : elle permet de libérer la parole, de clarifier les attentes et de trouver des solutions durables.

Requins, tortues et chouettes : quelle stratégie adopter ?

Inspirée des travaux de Thomas Kilmann, une typologie des profils d’animaux a été présentée pour que chacun des participants puisse mieux s’identifier : 

  • Le requin (affrontement)
  • La tortue (évitement)
  • Le nounours (accommodation)
  • Le renard (compromis)
  • La chouette (résolution collaborative)

Un moment très apprécié par nos participants, suscitant de nombreuses questions ! 

Prochaine étape ? Intégrer ces outils au quotidien, pour transformer les conflits en opportunités de dialogue et d’innovation.

 

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