1ère escale du programme GATE 2 – Le pilotage financier de son projet : les clés pour réussir.

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1ère escale du programme GATE 2

Le pilotage financier de son projet : les clés pour réussir.

Ysalis Conseil accompagne les entrepreneurs et porteurs de projets innovants dans les différentes étapes de structuration stratégique, financière et opérationnelle de leur entreprise. Retour sur les conseils d’Isabelle EMONET.

Penser le projet : de la vision à la stratégie d’entreprise

Tout commence par une idée, une vision. Celle-ci doit se traduire en une mission claire et en valeur(s) créée(s) pour ses utilisateurs. À ce stade, l’objectif est de formuler une stratégie structurée et cohérente.

Des outils éprouvés permettent de poser les fondations comme avec PESTEL, SWOT , PORTER, MASLOW…

Cette phase stratégique se matérialise dans un Business Plan complet : présentation du porteur, étude de marché, business model, stratégie commerciale, choix juridiques, gouvernance, prévisionnel financier… Le BP n’est pas figé : il raconte une histoire, donne une vision et traduit une faisabilité opérationnelle et économique.

Une stratégie financière bien pensée : colonne vertébrale de tout projet entrepreneurial

Trop d’entrepreneurs vivent leur business plan comme une contrainte. Il devrait pourtant être l’expression la plus concrète de leur vision. Il doit répondre à une question essentielle : comment mon projet va-t-il vivre, croître, se financer et durer ? Il faut des chiffres, non pas pour impressionner, mais pour comprendre, anticiper, piloter.

Et pour cela, le projet dépend d’hommes et de femmes.

C’est leur énergie, leur expertise, leur réseau, leur capacité à décider qui en feront une réussite ou un échec. C’est pourquoi la première richesse à mettre en avant, c’est l’équipe.

Ensuite vient la clarté de l’ambition. À quel besoin répondons-nous ? À qui s’adressons-nous ? Quelle transformation souhaitons-nous provoquer ? Ce sont ces réponses qui donneront du sens aux chiffres, et non l’inverse.

L’entrepreneur doit comprendre les fondamentaux financiers, et surtout, savoir lire et interpréter un plan de trésorerie, qui est un art de survie pour tout entrepreneur.

Au fond, la stratégie financière, ce n’est pas une science froide. C’est un langage. Le langage par lequel une vision devient lisible, mesurable, partageable. C’est ce qui permet à un banquier, un partenaire, un investisseur, un collaborateur, de croire au projet — non pas par intuition, mais par conviction.

Et surtout, c’est ce qui donne à l’entrepreneur le pouvoir de décider, d’ajuster, de prévoir.

Tout comme Ysalis Conseil, le cabinet d’innovation DYNERGIE, avec Sylvaine Ravier et Marine Boulade ont prodigué des conseils plus qu’utiles à nos entrepreneurs.

L’entrepreneuriat de croissance ne peut pas se contenter de rêver. Il doit formuler, structurer, convaincre. Tout commence donc par la formalisation de l’idée : un pitch clair, une offre structurée, un problème bien défini et une proposition de valeur différenciante.

Dès cette étape, il s’agit de penser marché, positionnement, besoins utilisateurs. Ce socle donne la direction. Mais encore faut-il s’assurer que la vision peut devenir réalité.

La faisabilité : entre intuition et preuve

Avant d’investir massivement, il faut tester. Le test de faisabilité est une phase-clé : il s’agit d’expérimenter un POC, parfois un MVP, d’identifier les bons usages, de valider que la solution répond réellement à une attente.

Le positionnement stratégique se précise alors. C’est une étape où l’on affine, où l’on confronte l’idée aux retours du terrain, où l’on mesure le potentiel. Le projet devient tangible.

L’amorçage : premières ventes, premiers ajustements

Vient ensuite l’entrée sur le marché. Phase d’amorçage, où le produit est introduit, testé grandeur nature, amélioré en continu. C’est aussi là que naît la traction, ce fameux début de courbe ascendante qui rassure les financeurs.

C’est à ce moment que se joue la première levée de fonds — souvent auprès du cercle proche (love money), ou via des aides à l’innovation. Le capital est encore modeste, mais il permet de financer les premiers jalons : développement produit, premiers recrutements, tests de marché.

L’accélération : industrialisation et structuration

Lorsque le produit trouve son marché, l’enjeu devient l’industrialisation. On élargit la clientèle, on automatise les processus, on structure l’équipe et la gouvernance.

À ce stade, la recherche de fonds s’intensifie : levée SEED (500k à 1M€) auprès de Business Angels ou de fonds d’amorçage, éventuellement via du crowdfunding. Le projet doit prouver sa faisabilité technique et commencer à démontrer une viabilité économique.

Le développement : passage à l’échelle et ambitions internationales

Une fois le modèle validé, l’entreprise entre en phase de croissance rapide : nouvelles offres, nouveaux marchés, parfois à l’international. La scalabilité du business model est testée. L’ambition devient globale.

C’est ici que se jouent les séries A, B et suivantes, avec des levées allant de plusieurs millions à des dizaines de millions d’euros. Les investisseurs attendent une vision claire, un modèle éprouvé, une capacité à déployer à grande échelle.

Financer chaque étape de manière intelligente

Le financement suit la logique de la maturité du projet

Les aides publiques (subventions, avances remboursables, prêts) sont souvent conditionnées à des co-financements privés ou bancaires. Tout est lié. Une levée de fonds réussie permet de déclencher un prêt bancaire ; un prêt bancaire permet d’obtenir une subvention. Il faut orchestrer finement les sources.

Ce que regardent les financeurs

Banquiers, BPI, investisseurs, tous scrutent les mêmes éléments :

  • La qualité de l’équipe
  • La différenciation technologique
  • La propriété intellectuelle
  • Le time-to-market
  • Le positionnement dans l’écosystème
  • La visibilité sur la trésorerie (18 à 24 mois recommandés)

Les critères extra-financiers sont de plus en plus importants : gouvernance, impact environnemental, logique d’internationalisation, capacité à tenir dans la durée.

Préconisations pour réussir son financement

  • Être accompagné par un expert-comptable de l’innovation et un interlocuteur BPI.
  • Solliciter un financement à chaque étape-clé, jamais en urgence.
  • Éviter les bridges : toujours chercher des financements structurants, post-levée ou post-traction.
  • Construire une table de capitalisation intelligente
  • Anticiper les besoins en cash flow à 6 mois post-levée.
  • Adapter la durée des prêts (3 à 5 ans max).
  • Connaître les outils : prêts d’amorçage, obligations convertibles, garanties BPI, fonds européens, aides régionales

En conclusion : penser en bâtisseur

On ne construit pas une maison sans plans. Il en va de même pour toute entreprise.

Une bonne stratégie financière, ce n’est pas seulement une formalité à remplir. C’est un outil de confiance, pour soi-même et pour les autres.

 

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À propos d'Inovallée

Labellisée par Retis, inovallée est une technopole de l’innovation durable située près de Grenoble, au pied des montagnes.

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