Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le World Electronics Forum, « Davos » de l’électronique, réunissait pour la 2ème fois en France plus de 150 décideurs du monde entier à Inria autour des enjeux « électronique durable et innovation numérique pour relever les défis mondiaux ».

A VPN is an essential component of IT security, whether you’re just starting a business or are already up and running. Most business interactions and transactions happen online and VPN

Considéré par beaucoup comme le « Davos » de l’électronique, le WEF, World Electronics Forum est un événement à huis clos qui réunit les grands décideurs mondiaux chaque année depuis 1995 pour échanger sur les enjeux actuels et futurs du secteur, de la manière de fluidifier le marché, d’identifier les innovations de rupture, de diffuser les technologies. L’objet de ce forum est aussi de favoriser la coopération entre tous les acteurs pour fluidifier la circulation de l’innovation à l’échelle de la planète.

Il s’est tenu pour la première fois en France en 2017 à Angers. Cette année, c’est à Grenoble sur inovallée qu’il a rassemblé pendant 3 jours plus de 150 participants d’une dizaine de pays à Inria du 5 au 7 octobre dernier. Avec une thématique chère à la technopole et à Grenoble Capitale verte européenne qui a soutenu l’événement : le Développement Soutenable (Durable).

Co-organisé par le CEA, Inria, Grenoble Alpes métropole et Le Grésivaudan, en partenariat avec Schneider Electric, HPE, et IRT Nanoelec, il a mobilisé les énergies d’acteurs locaux et régionaux, mais aussi au niveau national, européen et international.

Il faut dire, comme le rappelle Laurent Hérault, Directeur des affaires européennes au CEA et Président du WEF 2022 que : « le WEF 2022 se déroule à un moment où notre planète traverse plusieurs crises majeures (santé, environnement, énergie, matières premières, etc.). Il y aura un avant et un après à ces crises. L’histoire montre que dans toutes les crises, la technologie et l’innovation ont joué un rôle majeur dans leur résolution. Alors que la technologie continue à servir de résolution aux crises mondiales, il est impératif, aujourd’hui plus que jamais, de permettre une plateforme où l’innovation continue à prospérer ».

Le WEF 2022 fut ainsi le lieu de rassemblement des leaders mondiaux et des décideurs politiques pour engager des discussions sur le progrès du monde par la technologie et l’innovation. A travers l’exploration de sujets clés sur l’intelligence artificielle, la durabilité, l’informatique quantique, la 5G/6G, les nouveaux modèles d’économie de fonctionnalité « X-as-a-service », les solutions « X-sur-puces » bio-inspirées, l’impact de l’innovation sur l’économie des pays émergents ou l’inclusion numérique, ou encore la stratégie européenne en matière de numérique et d’électronique. Au total, ce sont plus de 46 speakers qui sont intervenus sur 8 table rondes.

Un village startup a permis aux invités de découvrir la richesse de notre écosystème local, avec une vingtaine de startups présentes, comme Aryballe, Baio-dx, BeFC, bubbleran, D3S, Diabeloop, Diamfab, Elichens, EVA, Greenwaves technologies, Hawai.tech, iExec, igo, Kentyou, Loamics, menta, Morphosense, Mydatamodels, Qcosmos, Vidium, et 3 startups inovalliennes : Tiempo Secure, Wise integration et Remedee Labs.

Trois d’entre elles se sont d’ailleurs vu remettre un prix pour leur innovation : BeFC, Baio-dx et HawAI tech.

Car le WEF 2022 avait également pour objectif de mettre en lumière les innovations clés, notamment celles des entreprises, des centres de recherche et des start-ups les plus prometteuses, pour contribuer à la résolution des crises actuelles, notamment environnementales et sanitaires, mettre en perspective les vecteurs de croissance, et initier des partenariats potentiels, notamment avec les pays en développement.

« Les innovations numériques et électroniques telles que l’intelligence artificielle, la blockchain, l’Internet des objets, l’informatique quantique, la 5G/6G, la cybersécurité et bien d’autres, changent la façon dont les gouvernements, les entreprises et les individus vont agir pour faire face aux crises qu’ils rencontrent. Ces innovations doivent notamment prendre en compte leur acceptabilité sociétale et leur impact environnemental. Les objets deviennent ainsi programmables, ils permettent la création de nouveaux services et deviennent des fournisseurs de données. Cela soulève des questions autour des données et de la régulation associée, comme leur localisation dans les réseaux, leur gouvernance, etc. », poursuit Laurent Hérault.

Autant de questions débattues au plus haut niveau et à l’échelle internationale … à Grenoble et sur inovallée !

Besoin d'un accompagnement ?