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inovallée modèle pionnier de développement économique

50 ans d'histoire :
inovallée à l'origine d'un nouveau modèle de développement économique territorial,
le modèle technopolitain d'innovation en réseau !

1972

Un modèle visionnaire

La technopole : une silicon valley française

C’est en 1968 que quelques visisonnaires envisagent d’importer en France le modèle américain de la Silicon Valley, qui voit pour la première fois le jour en France en 1969 à Nice avec Sophia Antipolis, puis en 1972 à Grenoble avec la ZIRST, devenue inovallée en 2005.

Membres fondatrices du réseau national Retis, et du réseau international IASP dont les fondements ont été signés ici à inovallée, Sophia Antipolis et la ZIRST sont à l’origine d’un nouveau modèle de développement économique territorial d’innovation en réseau.

Le référentiel technopolitain

43 technopoles labellisées Retis autour de 5 missions clés

  • des technologies de rupture issues de la Recherche publique
  • des projets de startups
  • des entreprises innovantes
  • des talents
  • des porteurs de projet en pré-création
  • des startups technologiques
  • des entreprises innovantes
  • à chaque étape de leur croissance
  • avec une offre immobilière et des services correspondans à leurs besoins
  • les créateurs
  • les dirigeants
  • les décideurs et leurs équipes
  • dans leurs enjeux d’innovation et de développement de leur entreprise
  • les dirigeants
  • les entreprises
  • les acteurs de l’entrepreneuriat et de l’innovation
  • les filières d’innovation du territoire

Les grandes étapes de notre histoire

La préhistoire

C’est en 1968 que deux visionnaires, Georges Videcoq et René Meyzenc, se prennent à rêver au sein de l’agence d’urbanisme AURG d’une Silicon Valley à la française grenobloise. Ils ont les premiers pressenti l’importance que prendraient le transfert de technologie, la R&D et l’essaimage industriel dans la compétitivité économique fançaise. Un comité de pilotage rassemble les collectivités, les centres de Recherche (CEA, UJF, INPG), et les industriels, dont Merlin Gerin, qui à travers son DAF René Roy deviendra la cheville ouvrière du projet.
Le sigle ZIRST (Zone pour l’innovation et les Réalisations Scientifiques et Techniques), apparait pour la première fois en avril 1969 dans une étude de l’AURG prescrite par arrêté préfectoral.
Adopté par le préfet Vaudeville, le nouveau schéma directeur aboutit dès 1971 à la création d’une association de préfiguration, A.ZIRST, dont la mission est de mettre en oeuvre le projet et ses principes de gouvernance. En 1972, deux associations distinctes sont ainsi créées : ProZIRST SA, chargée d’assurer la commercisalisation et la gestion du parc en lien avec l’aménageur, et AIZ (association des entreprises de la technopole). Un comité d’agrément est mis en place pour garantir la vocation technologique de la technopole. Au terme de la commercialisation, ProZIRST SA sera dissoute et l’association des entreprises AIZ deviendra ProZIRST, puis inovallée en 2005.

Zone verte pour matière grise

L’idée était lancée, restait à trouver un site pour la concrétiser. Mais faire le pari de la ZIRST il y a 50 ans, avec une vocation technologique et un comité d’agrément, c’était prendre le risque d’investir sur une zone d’activité qui risquait de rester partiellement vide. Les Maires de Meylan et Montbonnot y ont cru, et une ZAC de 110 hectares est créée à cheval sur les deux communes, autour d’un concept d’aménagement lui aussi précurseur : un campus d’entreprises pensé comme une ville parc, à l’opposé des zones d’activité bétonnées en vigueur. Avec un slogan à l’image de la vision avant-gardiste : « zone verte pour matière grise ». Une vision plus que jamais d’actualité 50 ans plus tard, à l’heure où se dessine le futur de Grenoble, capitale verte européenne.

« La technique ne suffit pas à créer une civilisation. Pour qu’elle soit un élément de progrès, elle exige un développement parallèle de nos conceptions morales, de notre volonté de réaliser ensemble un effort constructif ».
François Miras, 1992, citant Baudouin 1r

Les locaZIRST, avant-garde des futurs incubateurs

Qui dit transfert de technologie et essaimage industriel dit « startup », bien avant que le mot devenu tant à la mode ne fasse partie du vocabulaire français. Avec des besoins d’hébergement et d’accompagnement propres. La Mairie de Meylan et la SADI se lancent alors dans un pari audacieux pour l’époque : le financement et la gestion d’immeubles locatifs avec des formules de location souples et évolutives pour des surfaces extensives de 15 à 150m², associant ateliers et bureaux.
Ainsi, dès 1973, les premières pépinières / incubateurs étaient nés, sur la technopole, avec un succès immédiat et un taux de remplissage dépassant les 90%.
Les services et l’accompagnement des dirigeants étaient quant à eux portés par l’association inter-entreprises avec la même ambition : faciliter le démarrage des entreprises innovantes naissantes. Résultat : près de la moitié des entreprises implantées sur la technopole sont nées et se sont développées sur le parc !
La création du Tarmac en 2013 n’a fait que reprendre les clés du succès, avec le modèle public / privé qui avait fait la preuve historique de sa pertinence, et un renforcement de l’accompagnement entrepreneurial des jeunes créateurs grâce à la montée en puissance de l’écosystème entrepreneuriat / innovation sur lequel l’association inovallée peut désormais s’appuyer.

Les présidences

Les entreprises pionnières

SAMES

SAMES est la 1ère startup implantée
sur inovallée en 1972 autour d’une
nouvelle technologie électrostatique
issue d’un laboratoire, qui trouve sa
première application industrielle dans
l’automobile. Avec un ADN développement
durable précurseur visant
à pulvériser la bonne dose, au bon
endroit, au bon moment.
50 ans plus tard, SAMES KREMLIN,
filiale du groupe Exel industrie, qui
compte plus de 3500 collaborateurs
dans le monde pour un CA de
754,4M€, est implantée dans 17
sites sur les 5 continents, autour de 3
métiers : coller, protéger, embellir les
matériaux. Son siège historique reste
l’un des piliers d’inovallée, où SAMES
KREMLIN poursuit sa croissance autour
de 3 engagements forts : « rassembler
les gens, protéger l’environnement,
embellir le monde ».

GEA

C’est en 1970 que Serge ZASS crée
GEA dans un « garage » meylanais de
200 m² avec 20 000 francs en poche,
avant de construire son bâtiment en
1975 sur inovallée pour y développer
des boites noires d’interfaçage des
machines. En 1978, GEA est contactée
par l’ASF pour résoudre une problématique
technique sur la gestion des
péages d’autoroute. En quelques années,
GEA devient le leader de l’automatisation
des péages, couvrant plus
de 90% du parc français, avant d’entrer
en bourse en 2014 pour assurer son
développement international et se diversifier
sur la billetique des parkings.
Et tout ça avec une production de bout
en bout sur son site historique !

CEDRAT

C’est en 1977, que la startup avant l’heure s’est installée sur la technopole
naissante, où elle s’est rapidement imposée comme un des leaders mondiaux en actionneurs contrôlables, capteurs intelligents, systèmes mécatroniques et systèmes
de détection. Elle utilise les technologies magnétiques ou les matériaux actifs tels que les céramiques piézoélectriques, les alliages magnétostrictifs ou les fluides magnétorhéologiques (MRF). Au coeur de toutes les grandes innovations, Cedrat Technologies est
depuis 1994 une SRC, Société de Recherche sous Contrat (structures privées qui réalisent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires en contrat de R&D pour le compte de tiers).
Entre ses produits standards, notamment ses célèbres actionneurs piézo APA® et sa large capacité en ingénierie, Cedrat Technologies propose des « briques technologiques » pour développer rapidement une solution mécatronique adaptée aux besoins du client.

METROLOGIC

Philippe Cimadomo est âgé de 19 ans
lorsqu’il crée Metrologic avec Gilles Bartoli. En 1980, ils sont 6 à débarquer dans leur premier bâtiment sur la technopole où Metrologic Group révolutionne le marché de la métrologie avec ses solutions logicielles d’inspection 3D. Passée dans le giron du groupe industriel suédois Sandwick, Metrologic vient d’emménager dans un nouveau bâtiment pour y accueillir ses 170 collaborateurs et devenir un acteur incontournable de la mesure intelligente
pour l’industrie 4.0. Et ce grâce à des
solutions d’inspection 3D temps réel et
en continu des pièces à chaque étape
de leur fabrication. En 2020, Metrologic
réalisait un CA de plus de 25M€.

1 ha
de parc technologique
1
entreprises
1
emplois
1
chercheurs

Les centres de Recherche

ORANGE LABS

En 1981, un bâtiment emblématique en forme de molécule de silicium voit le jour sur la technopole pour accueillir les chercheurs du C.N.E.T (Centre d’Etudes des Télécommunications), qui deviendra Orange Labs en 2007. Les 800 chercheurs viennent d’emménager dans leur nouveau bâtiment au sein du campus Arteparc, où ils continuent de dessiner l’avenir de l’intelligence ambiante comme levier d’une croissance soutenable. Plus de 225 brevets sont ainsi déposés chaque année par les 8 centres de Recherche d’Orange.

INRIA

En 1992, Inria, l’institut national de recherche en informatique et automatique, implante son entité grenobloise sur inovallée Montbonnot. Le centre est membre fondateur de l’UGA et membre associé de l’université de Lyon. Avec ses 22 équipes de recherche qui mobilisent 360 personnes au sein de labos communs avec des partenaires académiques locaux majeurs (UGA, Grenoble INP et le CNRS), Inria dessine le futur des données, de la modélisation de l’environnement, de la fiabilité éthique du logiciel et du quantique.

NAVERLABS

En 2017, Xerox implante son centre de Recherche (XRCE) dans le chateau de Maupertuis pour y travailler sur l’IA et la vision par ordinateur, appliqués à l’impression. En 2017, le challenger coréen de Google NAVER choisit d’investir en Europe pour offrir une alternative au monopole américain et rachète XRCE pour créer Naverlabs Europe. Avec plus de 120 chercheurs de 26 nationalités, Naverlabs Europe est aujourd’hui le plus gros centre français de Recherche en IA, avec 3 thématiques clés : la robotique, la vision et le langage naturel

2022

Les grands événements des 50 ans

Soirée des partenaires

AG des 50 ans

Olympiades

Fête des 50 ans

Témoignages

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