La startup wind fisher vient de franchir une étape clé : après plusieurs années de recherche et de prototypage au sein de l’incubateur d’inovallée, l’équipe s’installe dans de nouveaux locaux à La Petite Halle de Grenoble. Les pêcheurs de vent sont en passe de lancer une nouvelle façon de produire de l’énergie !
Des essais grandeur nature à Transpolis
En parallèle, wind fisher dispose désormais d’un terrain de jeu à la hauteur de ses ambitions : le site d’essais de Transpolis, une ancienne base militaire reconvertie en centre d’expérimentation. Entre zones de test pour véhicules autonomes, pistes de crash-tests et hangars de stockage, l’endroit accueille désormais le prototype de la startup, le MAG 15.
Avec ses 15 mètres d’envergure et ses deux ballons cylindriques en rotation reliés par des cordages, cette aile nouvelle génération constitue une étape clé du programme R&D de wind fisher. L’objectif ? Valider cette technologie de rupture, capable de capter l’énergie du vent plus efficacement et plus régulièrement qu’une éolienne à pales traditionnelles.
« Actuellement, nous comparons le comportement de l’aile en vol aux simulations pour valider les prévisions de production énergétique, et pour l’instant tout concorde ! », souligne Garrett Smith, fondateur de wind fisher.
Une équipe en pleine ascension
Avec déjà 14 collaborateurs et des recrutements à venir, la startup se structure pour passer à l’échelle. À terme, les ailes conçues par wind fisher atteindront 80 mètres d’envergure – en comparaison, une éolienne classique mesure plus de 100 mètres de diamètre.
Cap sur 2026 : industrialisation et levée de fonds
Les prochains jalons sont ambitieux :
- Une levée de fonds de 8 millions d’euros fin 2025, pour renforcer l’équipe (+15 embauches prévues) et développer le premier modèle commercial.
- Une première livraison fin 2026 à des clients déjà séduits.
- Une montée en puissance industrielle avec la construction d’une usine dans la région et la production de plusieurs centaines d’unités par an.
Changer notre façon de produire de l’énergie
wind fisher garde son cap : proposer une solution de production d’énergie plus rapide à déployer, plus sobre, et surtout moins coûteuse que le photovoltaïque, l’éolien terrestre, le nucléaire ou les énergies fossiles.
« Tous les développements techniques et nos premiers échanges commerciaux nous confortent : nous allons mener ce projet à terme. Nous voulons être la source d’énergie la moins chère et la plus facile à installer. » complète le fondateur.
Avec son déménagement à La Petite Halle, ses essais en vol à Transpolis, et un prototype déjà prometteur, wind fisher réalise un décollage prometteur que nous continuerons de suivre de près. Future success story du Tarmac, elle pourrait bien changer notre façon de produire de l’énergie.
Une startup qui attire déjà les géants de l’énergie
Les discussions en cours avec de grands producteurs d’énergie confirment l’intérêt du marché pour cette innovation de rupture. Si tout se déroule comme prévu, wind fisher pourrait bien devenir un acteur incontournable de la transition énergétique mondiale.