Wind fisher dévoile aujourd’hui une innovation appelée à transformer durablement le paysage énergétique mondial : une éolienne de haute altitude capable d’exploiter les vents puissants et réguliers qui circulent au-delà de 300m. En captant cette ressource inépuisable là où elle est la plus intense, wind fisher se positionne en leader d’une nouvelle génération de technologies éoliennes — plus performante, plus accessible et véritablement durable.
Le dévoilement de ce prototype d’éolienne unique au monde s’est fait le mardi 4 novembre dernier sur le site de Transpolis en présence du directeur du site, Philippe Lamoine, du maire de la commune, Eric Gaillard et de près de 50 personnes qui ont accompagné ce projet visionnaire et ambitieux pour le futur de la planète.
Saint Maurice de Rémens, le nom de cette commune est de bon augure quand on se rappelle qu’elle a vu naître un inventeur pour le moins célèbre qui n’est autre que Antoine de Saint Exupéry !
Quand un ancien incubé du Tarmac s’élève… littéralement
Concernant wind fisher, la startup a bien évoluée depuis son incubation au Tarmac. Une première levée de fond réussie en 2024 lui a permis de passer de la théorie à la pratique et de mettre au point son premier prototype d’éolienne aéroportée à effet Magnus, le MAG 15, une première mondiale développé sur notre beau territoire, creusé d’innovation technologique. Un véritable show avec son et lumière pour dévoiler ce qui pourrait bien contribuer à redéfinir notre façon de produire de l’énergie.
Le MAG 15 : créateur d’espoir, générateur d’émotions !
Conçue à l’intersection de la recherche scientifique et de l’ingénierie de précision, l’éolienne aéroportée à effet Magnus (Magnus Airborne Generator, MAG) de wind fisher repose sur une architecture aérienne unique combinant une aile composée de deux ballons gonflée à l’hélium et une station-sol reliées par des câbles. En rotation, l’aile cylindrique génère une force latérale au vent (effet Magnus), à l’instar du lift d’une balle de tennis. C’est ensuite au niveau de la station-sol que l’énergie mécanique de l’aile est convertie en électricité par un générateur. Cette approche permet de dépasser les limites des éoliennes classiques.
En effet, au-delà de 300 mètres d’altitude, le vent est à la fois plus constant et plus puissant que celui exploité par les éoliennes classiques (100 mètres). Concrètement, cela signifie que l’éolienne de haute altitude de wind fisher produit deux fois plus d’électricité qu’une éolienne terrestre, et cinq fois plus qu’une installation solaire.
Résultat : une énergie stable et prévisible, alimentant le réseau électrique avec une fiabilité inédite pour une source renouvelable. De quoi redonner de l’espoir !
Une solution économique,100% made in France et respectueuse des territoires
Autre point positif de cette technologie, elle sera entièrement produite en France. Un signe fort de souveraineté technologique et industrielle. Les matériaux choisis sont optimisés pour un coût compétitif et une empreinte réduite puisque qu’elle diminue de 90% ses besoins en matériaux par rapport à une éolienne classique. L’absence de tours massives en béton, l’empreinte au sol réduite et les matériaux recyclables en font une solution plus sobre, plus agile et plus respectueuse des territoires.
Les éoliennes aéroportées, un marché qui a le vent en poupe
L’inauguration a été marqué par l’intervention de Kristian Petrick, secrétaire général de Airbone wind Europe. Cette Association, créé en 2018, fédère une dizaine d’entreprises qui développent des éoliennes aéroportées dans le monde. Elle a rapidement repéré wind fisher et son concept unique d’aile cylindrique.
Pourquoi l’éolienne aéroportée comme solution alternative à l’éolienne classique ?
- elle permet de capter les vents puissants de moyenne altitude.
- elle nécessite beaucoup moins de matériaux : seulement 10% par rapport à une éolienne classique.
Les sites des solutions éoliennes aéroportées se multiplient dans le monde, preuve de la pertinence de la solution. Pour autant, wind fisher est aujourd’hui la seule startup au monde à tirer partie de l’effet Magnus. La raison, il compte dans leur équipe les deux meilleurs spécialistes mondiaux du sujet, ce qui en fait l’entreprise la plus à la pointe dans ce domaine !
Aeraulique, aérodynamique, traitement du signal… des experts passionnés qui œuvrent à une solution stable, durable et responsable de production énergétique
C’est de la rencontre entre Armand Tardella, physicien visionnaire, et Garrett Smith, ingénieur aéronautique, qu’est née l’idée audacieuse de capter les vents d’altitude, il y a 10 ans. Ils sont alors persuadés que l’effet magnus revêt un potentiel inexploité pour la production d’énergie. Ils créent leurs premiers concepts dans leurs garages respectifs avant de créer la société en 2021. Dix ans plus tard, leur intuition devient réalité avec le MAG 15, fruit d’une alliance entre science, passion et innovation. Aujourd’hui, l’entreprise compte une quinzaine de personnes (dont 5 associés) avec une équipe à Grenoble (pour le développement de la techno) et une autre Paris.
Changer la façon dont on produit l’énergie éolienne
La solution développée par wind fisher a l’avantage d’être mobile et autonome. Les algorithmes embarqués dans la station au sol permettent un décollage, un pilotage et un atterrissage en toute autonomie.
Le filin reliant l’aile à la station permet à l’aile de se rétracter automatiquement en cas de dégradation des conditions météorologiques, minimisant le risque de dégradation.
« Notre ambition est de créer une nouvelle industrie qui deviendra la référence en termes de production d’énergie éolienne » précise Stéphane Vidaillet, CEO de wind fisher.
wind fisher anticipe une montée en puissance de ses éoliennes avec la gamme MAG 25 (100 kW) puis MAG 80 (2 MW) jusqu’à des fermes modulaires 10–100 MW.
Face aux besoins croissant de production d’électricité, qui devront représenter 55% de l’énergie consommée en 2050. L’éolienne wind fisher pourrait bien être un allier de poids !
Une 2e levée fond et le lancement des 1ers pilotes en 2026
En réussissant à transformer une vision scientifique en prototype fonctionnel, wind fisher démontre la maturité croissante du secteur de l’éolien aéroporté. Sa prochaine levée de fonds et les pilotes prévus en 2026 marqueront le passage vers l’industrialisation. La liste des intéressés est déjà longue et internationale. Le premier pilote devrait voir le jour en Norvège. À suivre de très près : la startup française pourrait bien devenir un acteur clé du mix énergétique mondial.
Et si le futur de l’énergie prenait enfin de la hauteur ?
De Grenoble à Saint-Maurice-de-Rémens, wind fisher incarne cette génération d’entreprises françaises capables de rivaliser avec les géants mondiaux de l’énergie. Une technologie née ici, sur nos terres, et promise à voler très haut. Une belle réussite pour un ancien incubé du Tarmac et une preuve supplémentaire que l’innovation made in inovallée peut s’écrire… dans les nuages.