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Adieu la performance, bonjour la robustesse : l’AG d’inovallée pose les jalons des 50 ans d’innovation à venir avec une conférence inspirante sur la 3e voie du vivant et la plantation symbolique de 2 chênes en présence des élus.

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« La 3e voie du vivant » ou comment recarboner l’économie dans un monde qui cesse de faire de la performance un modèle de développement : la conférence inspirante d’Olivier Hamant en synthèse

C’est face à un public médusé d’entrepreneurs, de banquiers, d’avocats et autres acteurs de l’écosystème de l’innovation qu’Olivier Hamant, biologiste et directeur de recherche à l’INRAE (ENS Lyon), affirmait que l’ère de la performance était révolue en usant d’une métaphore on ne peut plus parlante :

« Notre corps est au maximum de sa performance à 40°C. Pourtant, passez 3 jours à 40°C, c’est la mort assurée. Nous sommes conçu pour fonctionner en sous régime. Et c’est le cas de tout être vivant. Pour durer, il faut privilégier la robustesse à la performance. »

Dans cette conférence, Olivier Hamant proposait donc une autre voie où l’Homme pourrait habiter la Terre sans la mettre en péril par l’exploitation effrenée de ses ressources naturelles.

Car s’il est bien une chose sur laquelle les scientifiques s’accordent, c’est qu’une croissance infinie dans un monde fini est physiquement impossible. Nos modèles tirés du néolithique et renforcés par l’ère industrielle basés sur le contrôle et l’optimisation à tout prix arrivent en fin de cycle : pénuries de ressources, crise climatique, effondrement de la biodiversité et pollutions générales sont le prix à payer d’un modèle de croissance dont la nature même n’est pas durable.

Face à ce constat, deux tendances sociétales ont émergé : le développement durable et la décroissance. Or si la décroissance est une solution pour la planète, elle ne l’est pas pour une société qui vise le progrès. Quant au développement durable, il est malheureusement ponctué de fausses bonnes idées qui en essayant de résoudre un problème, en crééent beaucoup d’autres par effet rebond. Le tout dans un contexte où le déréglement planétaire va engendrer dans les années à venir des fluctuations permenantes et une instalabilité environnementale et sociale qui rendent l’avenir peu prédictible.

Il existe pourtant une 3e voie qui a fait ses preuves depuis plus de 4 milliards d’année, inspirée par le modèle du vivant. Un vivant dont la plus grande force est l’adaptabilité aux fluctuations. Or cette adaptabilité du vivant repose non pas sur la performance, mais sur la robustesse. « Une robustesse qui en biologie se construit sur l’inefficacité, l’hétérogénéité, l’incertitude, la redondance, l’incohérence et l’inachèvement »,  autant de « défauts » qui lui permettent précisément de s’adapter !

Alors à quoi pourrait ressembler l’avenir d’une société basée sur le modèle du vivant ? A un monde où l’agriculture intensive et monoculture cèderait la place à une permaculture multi-espèces où ce n’est pas l’écosystème qui est exploité pour nourrir la production, mais la production qui est pensée pour nourrir son écosystème, à une économie du tout réparable recarbonée par des matériaux biosourcés, à une société repensée autour des interactions et de la coopération.

« La voie du vivant revient à inverser totalement notre modèle : ne plus utiliser la matière pour gagner du temps, mais utiliser le temps pour préserver la matière »

Deux chênes plantés sur inovallée Meylan et inovallée Montbonnot en présence des Maires et élus locaux

Incarnation de cette re-connexion systémique avec la nature qui nous entoure, inovallée a également procédé le 23 mars dernier à la plantation de deux jeunes chênes sur la technopole en présence de son président et des élus.

Le chêne est hautement symbolique pour inovallée, qui s’est bâtie le long de sa colonne vertébrale historique, chemin du Vieux Chêne. Le vieux chêne n’est plus de ce monde.

Pour renouer avec ses racines, tout en confortant son engagement collectif pour un futur résilient, inovallée avait offert 50 jeunes chênes à ses invités lors de sa soirée anniversaire en octobre dernier, comme autant de rhizomes du nouveau monde en gestation.

Le 23 mars, deux chênes achetés au lycée horticole de Saint Ismier ont été plantés par les élus et le Président d’inovallée :

  • sur inovallée Montbonnot, avenue de l’Europe face à Inria, haut lieu de la Recherche et de la valorisation scientifique, en présence de Dominique Bonnet, Maire de Montbonnot et de Jean-François Clappaz, Vice Président à l’économie et au développement industriel de la communauté de communes du Grésivaudan.
  • sur inovallée Meylan à l’entrée d’Arteparc, programme immobilier emblématique du nouveau visage d’inovallée, en présence de Philippe Cardin, Maire de Meylan, et de  Marie-Odile Novelli, Adjointe à l’environnement et la transition écologique, ainsi que de Guy Jullien, Vice Président à l’économie de Grenoble Alpes Métropole.

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