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Blue Ortho rejoint inovallée pour poursuivre sa croissance et s’implante à Arteparc 

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La belle histoire d’une startup Medtech atypique, 100% bootstrap et résolument internationale

C’est en 2008 qu’Anthony Boyer, après plus de 10 ans d’expérience en implants chirurgicaux acquise au sein de Praxim (rachetée depuis par Corin), Stéphane Lavallée, serial entrepreneur sucessfull sur le secteur des Medtechs, et un chirurgien américain créent Blue Ortho, à partir d’une technologie deeptech issue du laboratoire TIMC.

« Grâce à une stratégie focalisée sur le marché de l’orthopédie du genou et de l’épaule, mais aussi une approche partenariale forte avec les fabricants d’implants, nous avons réussi à nous développer très rapidement, et sans aucune levée de fonds », souligne Anthony Boyer.

En effet, dès 2009, le premier partenariat stratégique est conclu avec Exactech et permet à Blue Ortho d’atteindre très rapidement ses premiers marchés avec son premier produit destiné à la chirurgie du genou. En 2015, après 7 ans de fiançailles heureuses, Exactech rachète Blue Ortho, qui devient alors une filiale d’un des leaders de l’implant orthopédique créé en 1985 et côté en bourse.

En 2017, Blue Ortho attaque les marchés européen et américain avec un second produit pour la chirurgie de l’épaule.

Finalement, Exactech sort du Nasdaq en 2018 pour être elle-même rachetée par TPG Capital.

En quelques années, Blue Ortho a ainsi connu une très forte croissance, passant de 15 à plus de 75 collaborateurs, avec plus de 300 systèmes implantés dans 18 pays et un chiffre d’affaires réalisé principalement aux US (70%) et en Asie (20%).

Le choix d’Arteparc sur inovallée pour fidéliser ses talents

Lancée à Biopolis, la startup s’était implantée à Gières dans les locaux de Floralis puis avait essaimé tout autour dans plusieurs bâtiments. C’est pour soutenir cette croissance et réunir ses équipes que Blue Ortho a choisi de rejoindre inovallée dans le tout nouveau complexe Arteparc dès le mois de juillet.

« J’ai rapidement noué une relation de confiance avec le groupe Artea comme avec Laure Ferrier. Je suis allé visiter l’Arteparc de Lille et j’ai été séduit par le concept. Rejoindre la technopole inovallée et a fortori au sein d’un pôle comme Arteparc est un gage d’attractivité pour Blue Ortho. Ce choix a d’ailleurs fait l’objet d’un vote unanime de tous nos collaborateurs ! », souligne Anthony Boyer.

Il faut dire que le bâtiment répondait à toutes les attentes, avec un RDC entièrement consacré à la production, et des étages réservés aux bureaux et salles de réunion.

Une technologie de pointe associant hardware et software pour la chirurgie assistée par ordinateur des implants orthopédiques

La proposition de valeur de Blue Ortho repose sur un principe simple et pour autant essentiel : il s’agit de fournir aux chirurgiens orthopédistes une solution de visualisation temps réel 3D leur permettant de suivre au millimètre et au degré près la position de leurs outils de chirurgie et de leurs implants sur le patient pendant l’opération.

Pour l’assistance à la prothèse d’épaule par exemple, les équipes de Blue Ortho commencent par réaliser une reconstruction 3D de l’articulation du patient à partir d’images scanner. Cette étape est entièrement réalisée par Blue Ortho dans ses locaux. Puis Blue Ortho conçoit, développe et produit des capteurs d’angles et de distance qui sont positionnés pendant l’opération sur l’articulation du patient, sur les outils du chirurgien, pendant que des caméras localisent en temps réel la position des capteurs. Le chirurgien dispose alors d’une console vidéo, sur laquelle il peut visualiser son geste en temps réel, et ajuster au mieux la prothèse.

« Grâce à notre technologie, le chirurgien ne se contente plus uniquement de regarder le champ opératoire qui, par définition est peu analysable, mais dispose d’une véritable vision augmentée sur l’écran, avec des mesures précises pour ajuster son geste », note Anthony Boyer.

Une solution complète qui requiert des compétences techniques pointues dans tous les domaines, et notamment logicielles : bas niveau et embarqué, mais aussi haut niveau autour de la simulation numérique 3D. Et tout est fait en interne : la R&D, la modélisation, l’assemblage et les tests des capteurs, le développement logiciel, la supply chain …

Cette implantation phare conforte l’attractivité croissante d’inovallée pour le secteur Medtech, qui représentait déjà près de 20% des emplois de la technopole…

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