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Kayentis : de l’échec commercial du stylo numérique à la croissance internationale de la digitalisation des essais cliniques, la belle histoire d’un champion de la RSE implanté depuis plus de 16 ans sur inovallée

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Un démarrage startup en 2004 sur la base d’une technologie de pointe développée par HP

C’est en 2004 que Kayentis voit le jour à Paris sur la base d’une technologie révolutionnaire développée au sein de HP qui lui en cède l’exploitation en 2006. Jean-Michel Combe, responsable de la technologie au sein de HP rejoint alors la startup pour créer l’entité inovallienne, tandis que Guillaume Juge rejoint l’entité parisienne.

« Le stylo numérique était un produit exceptionnel d’un point de vue technologique, et nous avions alors vendu de très beaux pilotes encourageants à des grands donneurs d’ordre comme Allianz, la Société Générale, ou encore la préparation des primaires aux élections ! » se souvient Guillaume Juge.

Mais dès le démarrage, c’est sur le marché de la santé que les débouchés semblent les plus prometteurs, notamment auprès des laboratoires pharmaceutiques, qui à l’époque, n’avaient pas franchi le cap de la digitalisation, et pour lesquels l’écriture manuscrite sur papier était au cœur des pratiques médicales.

Un début d’autant plus prometteur que les premières tablettes tactiles (tout comme les premiers PC tactiles), rencontrent un cuisant échec, jusqu’à la révolution Apple. L’arrivée des premiers Iphone puis des premiers Ipad ont démocratisé à grande échelle le tactile … et sonné le glas du stylo numérique !

Un virage stratégique en 2013 au profit de la transformation numérique des essais cliniques qui booste la croissance

« En 2011, il devenait évident que la technologie ne trouverait pas son marché, mais nous avions bâti un produit logiciel de gestion des données cliniques qui nous permettait d’amorcer un virage stratégique. En 2013, nous avons donc changé radicalement de positionnement et lancé une nouvelle offre de gestion des données pour un marché sur lequel nous avions acquis une bonne crédibilité : celui des essais cliniques », souligne Guillaume Juge, et ce quel que soit le mode de saisie des données (stylo numérique pendant la transition, mais aussi smartphone et tablettes).

Ce virage stratégique majeur permet à Kayentis de passer du sentier à l’autoroute et de devenir très rapidement le seul acteur européen capable de répondre à des besoins mondiaux. Kayentis devient ainsi un fournisseur global de solutions eCOA, dédiées à la collecte et au traitement électronique des données patients en études cliniques.

Aujourd’hui, Kayentis dispose d’une expérience de plus de 150 essais cliniques dans plus de 75 pays (6 500 sites et 50 000 patients) et dans une large gamme d’aires thérapeutiques.  Et depuis 2016, Kayentis affiche une croissance organique moyenne de 35% par an, et est passée de 20 à plus de 150 collaborateurs !

En 2020, Kayentis lève 7 millions d’euros pour accélérer son développement international, avec l’ouverture de filiales aux US et au Japon, qui lui permettent aujourd’hui de réaliser 90% de son chiffre (de l’ordre de 15 M€) à l’export et de couvrir les 3 grandes zones horaires pour répondre aux besoins de ses clients.

Quant à la crise sanitaire, si elle a temporairement ralenti la croissance (20% tout de même en 2020…), elle a surtout considérablement accéléré la digitalisation des essais cliniques.

« Les patients ne pouvaient plus de se rendre à l’hopital et les grands donneurs d’ordre ont du décentraliser leurs essais cliniques », rappelle Guillaume Juge. Une opportunité pour Kayentis qui n’a pas hésité à investir pour développer de nouveaux outils et workflows afin d’adapter son offre à la nouvelle donne.

De belles perspectives d’avenir pour un champion de la RSE qui anticipe le futur du travail

Ses enjeux pour l’avenir :

  • développer la filiale américaine pour passer dans les prochaines années de 10 à plus de 200 collaborateurs sur place pour répondre aux besoins du marché américain, numéro un sur le secteur des médicaments
  • envisager une opération de croissance externe
  • et anticiper la révolution du travail en cours.

« Le télétravail a profondément modifié les attentes et les besoins des collaborateurs, qui alternent désormais entre des temps de production individuel chez eux et des temps collectifs au bureau où ils viennent chercher la convivialité et la coopération. Nous avons donc repensé nos locaux, en transformant les bureaux en flex office, et en mettant en place des espaces détente propices à la rencontre humaine, mais aussi des espaces de collaboration. Dans l’entreprise de demain peut-être que les postes de travail auront totalement disparu pour laisser place à une cafétéria, des salles de réunion et une salle de sport ! », se projette Guillaume Juge.

Dans tous les cas, le recrutement et la fidélisation des talents est au cœur des enjeux de croissance, tout comme l’engagement sociétal, qui plus que jamais est un des facteurs clés de motivation des collaborateurs.

« La RSE est au cœur de toutes nos actions. Nous réalisons 0n bilan carbone de toute notre activité et nous compensons tout ce que l’on ne parvient pas à réduire. Nous sommes engagés dans M’Pro pour favoriser les mobilités douces. Et pour favoriser l’émulation au sein des équipes, nous proposons régulièrement des serious games autour des enjeux climatiques, comme la fresque du climat ou la fresque de l’économie circulaire », souligne Guillaume Juge. Ils seront ainsi plus de 75 collaborateurs à participer au challenge « ma petite planète » (https://mapetiteplanete.org/)

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