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Le Tarmac : de la longue genèse au succès, la belle histoire d’un incubateur pas comme les autres !

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10 ans déjà que l’incubateur Tarmac a ouvert ses portes sur inovallée Meylan. C’était le 8 janvier 2014, l’équipe d’inovallée emménageait au 29 chemin du Vieux Chêne avec ses 7 premières startups et la SPL Inovaction, dans un bâtiment encore en travaux, sans chauffage et avec des câbles électriques qui pendaient du plafond !

10 ans après, l’incubateur pionnier de l’écosystème Grenoble Alpes peut être fier de son parcours : 2 bâtiments ouverts (4000 m² d’incubation), 125 projets incubés, 93 startups en activité, 910 emplois créés sur le territoire. En 10 ans, le Tarmac a incubé ¼ des startups créées à Grenoble sur les 20 dernières années !

C’est l’occasion de revenir sur sa longue histoire …

Inovallée, berceau des incubateurs français dès 1973 !

Eh oui, bien avant le Tarmac et la naissance des « incubateurs » qui sont aujourd’hui légion en France et dans le monde, c’est sur inovallée qui s’appelait encore la ZIRST qu’étaient expérimentées pour la première fois en France un tout nouveau modèle : les LocaZIRST, premières pépinières d’entreprises.

C’était une première car les entreprises n’avaient à l’époque d’autre choix que d’acheter leurs locaux ou de les louer en baux commerciaux 3/6/9. Un modèle peu flexible peu adapté aux jeunes pousses qui ont besoin d’adapter leurs locaux au rythme de leur croissance.

La Mairie de Meylan avait alors investi, grâce à une dérogation préfectorale, dans la construction de bâtiments, les LocaZIRST, pour proposer des petites surfaces évolutives en baux précaires. Une démarche innovante qui a immédiatement rencontré le succès et permis le développement des premières « startups », principalement issues de l’essaimage industriel.

1999 : l’incubateur public Grain s’installe sur inovallée

Fruit de la loi sur l’innovation qui a fait naître les incubateurs publics en France, avec pour objectif de renforcer la dynamique qu’on n’appelait pas encore deeptech de favoriser le transfert de technologies issues de laboratoires publics de Recherche par la création de startups, l’incubateur GRAIN (Grenoble Alpes Incubation) s’implante sur inovallée Meylan.

2002 : inovallée se rapproche de GRAIN pour envisager la création d’une pépinière commune

Technopole d’un côté pour les entreprises technologiques matures, incubateur public de l’autre pour favoriser l’émergence de projets de startups de l’autre en anté-création, il manquait un étage à la fusée inovallienne pour accompagner de bout en bout le processus d’innovation.

Les équipes de GRAIN et d’inovallée se rapprochent donc pour envisager la création commune d’une pépinière, qui permettrait d’héberger et d’accompagner les startups en phase de démarrage.

Entre temps se lance en 2006 une entité de maturation technologique en amont de GRAIN : GRAVIT, et un dispositif d’accompagnement sans hébergement : PETALE.

Mais toujours pas de pépinière avec une offre all inclusive hébergement / accompagnement / services sur inovallée, qui mobilise alors ses partenaires publics et privés pour poursuivre le projet.

2013 : le Tarmac se lance sur inovallée, GRAVIT, GRAIN et PETALES fusionnent pour devenir GATE1

Sur Grenoble l’accompagnement deeptech se structure sur toute la chaîne (maturation, incubation, accélération), en regroupant les trois dispositifs publics en une nouvelle entité : GATE 1.

La même année, inovallée réussit à convaincre ses partenaires publics de l’intérêt d’une pépinière technologique sur le territoire. La Ville de Meylan fait donc l’acquisition d’un bâtiment de 1800 m² au 29 chemin du Vieux Chêne, et créée la SPL Inovaction pour en assurer la gestion locative par un bail emphytéotique.

Un partenariat public / privé se noue entre la Ville de Meylan, Inovaction, Grenoble Alpes Métropole et inovallée : grâce à l’investissement des collectivités dans le bâtiment, les startups hébergées bénéficient d’un loyer très modéré et progressif pour maximiser leurs chances de réussite au démarrage de leur activité. Inovallée de son côté, forte de son expérience en animation entrepreneuriale, assure le sourcing des projets, les services, l’animation, et l’accompagnement des entrepreneurs.

Le Tarmac était né ! Sans existence juridique d’ailleurs puisque le Tarmac n’est qu’un nom de marque, fruit d’une intelligence collective au service de l’entrepreneuriat dans la tech. Dans l’équipe inovallée, c’est Claire Chanterelle, chef du projet, qui en prend la direction.

Un premier comité de sélection se tient en juin 2013 et les premières conventions sont signées en Mairie de Meylan avec les 7 premières startups, et ce avant même la livraison du bâtiment, avec un accompagnement hors les murs et des arrangements avec des entrepreneurs locaux pour héberger de manière temporaire les futurs premiers incubés.

2014 : le Tarmac M ouvre à Meylan et séduit 21 startups dès la première année

Le 8 janvier, ce sont donc les équipes d’inovallée et de la SPL Inovaction qui débarquent dans le bâtiment encore en travaux avec les 7 premières startups.

En février, Christophe Mathevet inaugure le Tarmac M en présence d’Olivier Véran et en profite pour re-signer une convention de partenariat avec la Banque Populaire AURA.

Le succès est tout de suite au RDV, preuve de la pertinence du modèle au regard du besoin. Dès la fin de la première année, elles seront 21 startups à avoir rejoint les pistes du Tarmac, dont certaines sont toujours sur inovallée comme Hydroquest, Appliware, Tenevia ou Mhikes, et d’autres poursuivent leur croissance sur le territoire comme Nexxled, Minimento, ou Neovision.

2015 : le Tarmac G ouvre sur Montbonnot, GATE 1 devient un accélérateur et revient sur inovallée

Inovallée étant historiquement implantée à la fois sur la Métropole grenobloise et le Grésivaudan, il était logique d’étendre le dispositif sur inovallée Montbonnot. Là encore, un partenariat public / privé est mis en place : la communauté de Communes du Grésivaudan rachète le bâtiment de l’Ensimag pour accueillir, là encore à des loyers très modérés et progressifs, les startups en démarrage, et confie à inovallée le soin d’assurer l’animation et l’accompagnement. Le Tarmac G est inauguré en juin en présence de Geneviève Fioraso et de nombreux élus.

Comme sur Meylan, le modèle fait immédiatement recette et le Tarmac G accueille rapidement ses premières startups, dont Rwigo, Wegoto, meteoswift, bag-era ou Visitou. Avec 30 startups incubées fin 2015, il devenait urgent pour l’équipe du Tarmac de grandir : Sophie Raimbault-Mutel devient ainsi la deuxième figure clé de l’incubateur, qu’elle contribuera à faire grandir jusqu’en 2022.

Côté grenoblois, cette même année voit GRAVIT et GRAIN devenir la SATT (Société d’Accélération du Transfert Technologique) Linksium. Le programme d’accélération PETALE se poursuit au sein d’une nouvelle structure, l’association GATE 1 Présidée par Jean-Luc Bodin (co-fondateur de Sobioda et ancien Président d’inovallée), qui s’installe sur inovallée pour coopérer avec le Tarmac.

Ainsi, à partir de 2015, plus de 40% des startups accélérées par GATE seront sourcées et fléchées par l’équipe du Tarmac, grâce aux liens de proximité qui se tissent entre le binôme du Tarmac Claire et Sophie, et Serge Compagnon, startup manager à Gate 1.

2022 : le Tarmac absorbe GATE 1 et lance ses programmes d’accélération

C’est en décembre 2022, année des 50 ans d’inovallée, que la boucle est bouclée : l’association inovallée absorbe celle de GATE 1, et Serge Compagnon rejoint l’équipe Tarmac pour animer aux côtés de Jérémy Touffut et d’Emmanuelle Vouriot, le nouveau binôme startups d’inovallée, un nouveau programme d’accélération GATE avec 3 volets (GATE 1 pour l’accélération commerciale, GATE 2 pour le pilotage financier et GATE 3 pour la croissance et l’international).

Tout au long de cette longue histoire, le Tarmac est resté fidèle à ses valeurs fondatrices qui sont aussi l’ADN d’inovallée : la coopération, l’engagement, la confiance, l’indépendance et la passion.

« La réussite du Tarmac est d’abord et surtout celle de tout un écosystème solidaire et engagé pour soutenir les entrepreneurs dans leurs défis. Sans tous les partenaires publics et privés engagés à nos côtés dans une aventure qui est d’abord une aventure humaine, rien de tout cela n’aurait été possible », souligne Claire Chanterelle, avant de poursuivre : « le Tarmac est la preuve qu’on peut réussir un vrai projet collectif sans avoir besoin de créer de structure ad-hoc. De nombreux incubateurs / accélérateurs ont vu le jour en 10 ans, mais au-delà des structures, ce sont les hommes et les femmes qui font la différence, et ce en interne au sein de l’équipe comme en externe. La force du Tarmac réside dans sa capacité à fédérer les énergies et les compétences autour d’un projet commun pour l’intérêt général du territoire et de ses entrepreneurs ».

2024 : le Tarmac fête ses 10 ans avec plusieurs temps forts

En ce début d’année 2024, qui marque le 10ème anniversaire du démarrage officiel du Tarmac dans ses murs, l’incubateur entend bien marquer l’événement comme il se doit.

Plusieurs temps forts ponctueront donc l’année :

  • Les 1er et 2 février, le Tarmac sera présent à Tech & Fest, sur un stand dédié, mais aussi sur l’espace du IForum aux côtés des autres structures d’accompagnement qui depuis, ont largement fleuri sur le territoire Grenoble Alpes
  • Le 26 mars, après l’Assemblée Générale d’inovallée, le Tarmac sera largement mis à l’honneur avec un flash back sur les grands moments de son histoire, mais surtout une rencontre avec quelques-unes des startups qu’il a accompagnées. L’occasion de découvrir ce qu’elles sont devenues.
  • En juin, un événement sera organisé avec l’ESA BIC, dont le Tarmac est partenaire, autour de la filière newspace
  • Et en octobre, place à la fête et au futur pour une grande soirée d’anniversaire tournée sur l’incubateur de demain

« D’un côté, de nombreux incubateurs voient le jour puis disparaissent, de l’autre le startuper doit plus que jamais être à la fois agile et tenace face à un contexte économique complexe. Le Tarmac continue d’afficher une belle dynamique économique, avec un programme complet et professionnalisé, s’appuyant sur des experts partenaires de qualité. C’est tout simplement la preuve que la proximité et l’accompagnement personnalisé entre individuel et collectif restent la clé de réussite », conclut Jérémy Touffut.

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